Le ministère de l'Intérieur a réagi à la verbalisation, par des éléments de la gendarmerie royale, de certains citoyens en déplacement munis de leur pass vaccinal. Ces verbalisations ont, en effet, provoqué la colère de ces citoyens.
Après la verbalisation par des éléments de la gendarmerie royale de certains citoyens en déplacement, et ce malgré la présentation de leur pass vaccinal, le ministère de l’Intérieur aurait réagi, a affirmé un responsable au quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 27 juillet. Et d'ajouter que «la circulaire du ministre de l’Intérieur est claire à ce propos».
Cette circulaire, rappelle le quotidien, indique que les déplacements entre les villes sont conditionnés par la possession d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales ou la présentation d’un pass vaccinal montrant que la personne a reçu les deux doses de vaccin contre le Covid-19. Et de préciser que la circulaire, adressée le 5 juillet aux walis, gouverneurs et à l’ensemble des services sécuritaires du pays, souligne que «les personnes disposant d’un pass vaccinal peuvent effectuer des déplacements sur l’ensemble du territoire national en toute liberté et sans restriction».
Dans la même circulaire, le ministère de l’Intérieur avait fait savoir que «le pass vaccinal, doté d’un code QR lui permettant d’être authentifié via une application prévue à cet effet, pouvait être téléchargé sous format imprimable ou électronique pour être présenté sur smartphone». Et d’ajouter qu’«il peut également être retiré, sous format papier, auprès des autorités locales relevant du centre de vaccination de la personne concernée».
Mais, indiquent les sources du quotidien, depuis l’entrée en vigueur des nouvelles restrictions sanitaires, vendredi dernier, certaines personnes auraient été contraintes de payer une amende de 300 dirhams au niveau de certains barrages de la gendarmerie royale, malgré la présentation du pass vaccinal. Cet état de fait a été dénoncé sur les réseaux sociaux par des militants des droits humains.
Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a également affirmé, lors d’une rencontre médiatique sur la chaîne de télévision Med 1, qu’il avait reçu des réclamations dans ce sens. Ces réclamations ont été transférées au ministère de l’Intérieur pour enquête, ajoutent les mêmes sources.