Longtemps, les instances et agences gouvernementales américaines comme la CIA ont fait le dos rond sur le phénomène ovni (objet volant non identifié, UFO en anglais) qui avait défrayé la chronique aux Etats-Unis dans les années 50-60, dans le contexte exacerbé de la Guerre froide. Propagé par les Comics, mais surtout par le canular d’Orson Welles sur les ondes de CBS en 1938, le thème cataclysmique de l’invasion extraterrestre et des petits hommes verts ou gris, a donné lieu à une véritable pop culture des aliens outre-Atlantique. L’histoire foisonnante de l’ufologie retiendra deux dates marquantes, celle de l’observation en 1947 par l’aviateur Kenneth Arnold de « disques étincelants », volant en formation au dessus du Mont Rainier, établissant l’appellation de « soucoupe volante », et celle, plus énigmatique, du crash de Roswell la même année dans le désert du Nouveau Mexique. L’incident de Roswell sera sans conteste le point de départ du mythe moderne des ovnis pour les sceptiques, et du complotisme des officiels américains sur l’existence cachée de civilisations extraterrestres avancées pour ceux qui « veulent croire ».
Dans les années 90, la série culte des X-Files mettant en scène les enquêteurs Fox Mulder et Dana Scully avait popularisé dans le monde entier « l’existence dissimulée des aliens »… .
Un nouveau rapport du gouvernement américain sur les ovnis, publié vendredi a relancé l’intérêt pour ces phénomènes. Il indique que les analystes de la défense et du renseignement ne disposent pas de données suffisantes pour déterminer la nature des mystérieux objets volants observés par les pilotes militaires, notamment s’il s’agit de technologies terrestres avancées, d’objets atmosphériques ou de nature extraterrestre.
Le rapport, soumis au Congrès et rendu public, porte sur 144 observations de ce que le gouvernement appelle officiellement des « phénomènes aérospatiaux non identifiés » (PAN, en anglais “UAP” ) remontant à 2004. Il a été publié par le Bureau du directeur du renseignement national en collaboration avec un groupe de travail sur les PAN dirigé par la marine américaine. « Les PAN posent clairement un problème de sécurité des vols et peuvent constituer un défi pour la sécurité nationale des Etats-Unis », indique le rapport, ajoutant que ces phénomènes « n’ont probablement pas d’explication unique ».« Dans un nombre limité d’incidents, les PAN auraient semblé présenter des caractéristiques de vol inhabituelles. Ces observations pourraient être le résultat d’erreurs de capteurs, d’une mystification ou d’une mauvaise perception des observateurs et nécessitent une analyse rigoureuse supplémentaire », ajoute le rapport.
Le rapport inclut certains cas de PAN qui ont été mis en lumière par la publication par le Pentagone d’une vidéo d’aviateurs de la marine américaine montrant des aéronefs énigmatiques au large des côtes est et ouest des Etats-Unis, dont la vitesse et la manoeuvrabilité dépassaient les technologies aéronautiques connues et qui n’avaient aucun moyen de propulsion ou de surface de contrôle de vol visible. Le rapport établit cinq catégories d’explications potentielles : fouillis radar, phénomènes atmosphériques naturels, programmes de développement du gouvernement américain ou de l’industrie américaine, systèmes adverses étrangers et une catégorie fourre-tout « autre ».
Tous les incidents, à l’exception d’un seul, un cas attribué à un fouillis radar, restent inexpliqués et doivent faire l’objet d’une analyse plus approfondie, ont déclaré des responsables américains, préférant conserver l’anonymat, lors d’une réunion présentant les conclusions du rapport.
Pour les 143 cas restants, le gouvernement n’a pas encore décidé si les observations pouvaient être d’origine extraterrestre ou non, ont précisé les responsables. Ces dernières années, le gouvernement américain a adopté le terme PAN pour désigner ce que l’on appelle les ovnis longtemps associés à la notion de vaisseau spatial extraterrestre.
La vague marocainede 1952
Le projet Blue Book est une commission mise en place par l'US Air Force, afin d'étudier et d'enquêter sur le phénomène ovni. Cette commission fut créée en 1952 et resta en activité jusqu'en 1969. Josef Allen Hynek, le célèbre consultant scientifique de l’US Air Force, chargé entre autres du projet Blue Book, inspira aux scénaristes de la série X-Files le personnage de Mulder. US CONGRESS LIBRARY
Ce n’est pas la première fois que des documents sur le phénomène ovni sont déclassifiés aux Etats-Unis, même si jusqu’ici aucune interprétation ne les a accompagnés pour en statuer sur l’origine. Parmi les quelques documents rendus publics par la CIA en 2016, ceux consacrés au Maroc sont pour le moins troublants. « Deux témoins ont rapporté qu’une soucoupe volante est apparue au dessus de Meknès à 13 heures le 7 Juin 1952. L’un d’eux a dit avoir vu une lumière brillante dans le ciel se déplaçant à la vitesse de l’éclair. Il a été en mesure de comparer sa vitesse avec celle de certains avions T-33 volant près de la base de Meknès, mais semblaient très lent en comparaison. L’appareil non identifié a émis une trainée de fumée blanche et n’a fait aucun bruit. En approchant il a décrit une parabole dans le ciel, s’est arrêté, avant de disparaître vers Ifrane dans le sud », rapporte la CIA sur la base d’un entrefilet paru dans L’Echo d’Alger. Un second rapport décrit un autre phénomène tout aussi étrange observé le 15 juin 1952 au-dessus de Taourirt : « Pendant trente secondes, des ouvriers d’un chantier local ont aperçu un disque incandescent dégageant une fumée et surmonté de deux anneaux. L’objet ardent qui volait à basse altitude a soudainement disparu. » Après Meknès et Taourirt, rend compte la CIA, d’autres cas ont été répertoriés ce même mois de juin et tout au long de l’été 1952, notamment dans le ciel de Casablanca et de Marrakech où un signalement radar a été capté par les Américains décrivant un objet évoluant à une vitesse et à une altitude surpassant tous les aéronefs connus.
Cette vague marocaine de 1952, consignée dans le fameux rapport Blue Book de la CIA, bible controversée de l’ufologie, compte d’innombrables témoignages. La nuit du 12 juillet, dans la localité de Had Kort, deux policiers auraient vu deux soucoupes volantes « de forme allongée, suivis d’une traînée de lumière blanche » qui se déplaçaient à grande vitesse du nord au sud. Le 13, deux habitants de Fedala (actuelle Mohammedia, NDLR) auraient observé à 23h45 un objet sphérique vert-bleu. Il disparut après trois ou quatre secondes comme s’il s’était dissout dans le ciel ». Des objets similaires, décrits comme des cigares ou des disques étincelants ont été vus à la même période à Mechraâ Bel Ksiri, Chichaoua, Dait Aoua, Moulay Bousselham et dans des dizaines d’autres localités du royaume.
Un groupe de jeunes sportifs alpins attablés à la terrasse d’un chalet
de la station de sports d’hiver de l’Oukaimeden au soir du 13 juillet
1952 vers 22 h racontent avoir aperçu un objet ayant la forme d’une
boule blanche de la grosseur de la pleine lune. « L’objet
volait horizontalement du nord est au sud ouest, puis s’est partagé en
trois morceaux, ressemblant à trois wagons lumineux attachés à la même
rame. L’engin disparut derrière une crête de montagne. »
Pendant ce temps, à 25 kilomètres à vol d’oiseau plus à l’ouest, sur la
route Marrakech-Taroudant par le col de Tizi n’ Test, à l’auberge du Sanglier qui fume,
non loin d’Asni, une quarantaine de convives, parmi lesquelles le chef
de région et le consul du Portugal, virent, toujours aux alentours de 22
h un bolide similaire à celui entrevu par les jeunes gens de
l’Oukaimeden.
Le même jour à Casablanca et dans les environs de Rabat, deux groupes de trois et deux personnes ont vu le même ovni. Les premiers, trois aviateurs de l’Aéro-Club de Tit-Mellil, affirment avoir vu à 9 h 25, d’une auberge de Skhirat, « une fusée avec une masse verdâtre et un prolongement qui ressemblait à une tuyère d’avion à réaction ». De temps à autre en jaillissaient des éclats lumineux comme des étincelles. Sensiblement à la même heure, à Casablanca, près du commissariat central, un couple affirme avoir aperçu « un engin lumineux, silencieux, ayant la forme d’un cigare ».
Le 7 août 1952, vers 23h, à Port-Lyautey, (rebaptisée Kénitra) où se trouvait une base de l’aéronavale américaine, un lieutenant de l’US Navy vit une lumière brillante et ronde traverser le ciel. Un peu avant, ce soir-là, une autre observation avait eu lieu, celle effectuée par deux pilotes de l’US Navy qui venaient de décoller de la base, les lieutenants Dobos et Foster, qui suivirent pendant quelque temps une lumière très brillante. Le 9 septembre, à Rabat, E. J. Colisimo, illustrateur civil des renseignements de l’US Air Force, observe durant cinq secondes autour de 21h « un disque avec des lumières sur sa circonférence qui vole aussi rapidement qu’un chasseur d’entrainement T-33, selon un trajet légèrement incurvé ». Six objets volants insolites furent observés à Rabat le même soir de 21 h à 21 h 30. « Ils étaient d’une forme discoïdale et silencieux », selon un rapport transmis à l’Air Material Command de la base aérienne de Wright-Patterson, à Dayton, Ohio, de la part de la 5ème Division aérienne de l’US Air Force de Rabat-Salé.
Un autre rapport déclassifié par la CIA fait état d’une apparition spectaculaire le 21 septembre 1952 : « Les 5000 spectateurs du combat de boxe Famechon-Bohbot ont aperçu à 18 h 20 (heure locale), un engin lumineux qui traversait le ciel de Casablanca. Deux employés du contrôle local de l’aérodrome l’ont également aperçu, ainsi que des habitants de Tanger, de Louis- Gentil et de Marrakech. Les témoignages concordent à la fois en ce qui concerne la direction et l’aspect de l’objet. Celui-ci avait nettement la forme d’une boule incandescente d’un vert très clair prolongé par un cône d’où s’échappaient des flammes rougeâtres. (… ) »
Le phénomène a donc été remarqué, simultanément, dans un grand nombre de villes du Maroc. Les observations concordent quant à l’heure, la durée de l’apparition, l’aspect général et la route des objets cités. « On sentait, plutôt qu’on ne le voyait, un corps allongé de très faible diamètre angulaire semblant traîner un jet de chalumeau oxyacétylénique d’un violet brillant avec projection d’étincelles. Il a décrit dans le ciel une trajectoire d’environ 15° et a disparu à la vue, probablement absorbé dans l’éclat du soleil couchant. Compte tenu de la distance supposée, sa vitesse était considérablement moins grande que celle d’une étoile filante, mais considérablement plus grande que celle de tout avion connu », décrit alors avec minutie le capitaine de frégate Parent de la base navale de Casablanca. Prudent, le militaire ne prend pas parti mais pense cependant qu’il aurait pu s’agir d’une fusée échappée au radioguidage d’un centre d’essai.
Le 25 mars 1953, l’équipage d’un C-47 américain en vol d’entraînement,
observa un objet volant au-dessus de la base de Nouaceur. Le commandant
déclara au service secret de l’Armée de l’air américaine que l’objet,
qui s’était approché à très grande vitesse, était passé à 600-900 mètres
au-dessus de l’avion et avait ensuite traversé l’espace aérien de la
base militaire. A ce moment, il avait ralenti et s’était exhibé en une
série de manœuvres en spirale, en cercles toujours plus étroits, comme
s’il était en train de s’écraser au sol. Au quatrième tour, l’ovni
descendit et en accomplit un autre, cette fois- ci beaucoup plus large, à
la fin duquel il s’abaissa encore jusqu’à atterrir en un lieu situé à
la périphérie de la base. « En revenant à Nouaceur – écrivit le commandant de l’avion dans son rapport – nous
vîmes que la lumière se trouvait toujours au même point et montrait la
même fluctuation irrégulière d’intensité. Nous en informâmes la tour et,
restant à une altitude de 1200 mètres, nous commençâmes à tourner
autour de la zone. D’après ce qu’ils nous avaient dit, l’officier
commandant de l’aérodrome était en train de conduire une équipe de
recherche. Nous continuâmes à tourner en rond durant 15-20 minutes.
Puis, à environ 22h15, mon attention fut distraite pendant un moment et
lorsque je recommençais à regarder le sol, la lumière n’était plus
visible. Nous en informâmes immédiatement la tour. A terre, le
brouillard commençait à s’épaissir, mais, en comparant avec les autres
lumières présentes dans la zone, il n’était pas encore assez dense pour
être responsable de cette disparition… ». Comme
d’autres témoignages d’aviateurs militaires américains au Maroc, dont
ceux de la base de Sidi Slimane qui accueillait des bombardiers à
charges nucléaires, celui-ci a été particulièrement pris au sérieux par
Josef Allen Hynek, le célèbre consultant scientifique de l’US Air Force,
chargé entre autres du projet Blue Book en 1952 et qui inspira aux
scénaristes de la série X-Files le personnage de Mulder…
Une « armada de Zeppelin » sur Casablanca
« En
début d’après-midi, mes parents, Prosper et Anita Caparros, se
promenaient dans le quartier Maârif, sur le boulevard Mazagan (rebaptisé Brahim Roudani NDLR),
en direction du centre ville. Ils se trouvaient près de l’intersection
de ce boulevard avec la rue du Pelvoux, ou la rue du Mont-Blanc,
lorsqu’un objet de forme ovale passa, assez lentement, au-dessus de
leurs têtes, sur une trajectoire orientée sud-nord, vers la mer. Cet
objet, de grande taille, avait des couleurs flamboyantes (rouge, jaune,
… ) disposées de façon concentrique. Soudain, il a accéléré et a
disparu », peut-on lire dans un
témoignage datant du 7 juillet 1948. Au début des années 50, un certain
Perez, ancien militaire de l’armée de l’air, indiquait qu’un ovni« long
comme deux wagons de chemin de fer, portant une dizaine environ de
hublots alignés. Autour de cet objet, on remarquait une auréole
incandescente, jaune- rose. Altitude estimée : 3 500 m. L’objet resta
immobile un instant, se mit en mouvement, s’arrêta de nouveau, puis
s’éloigna définitivement. L’observation avait duré environ une
minute. ». Plusieurs témoins ont assisté à la scène qui avait fait les gros titres de La Vigie, du Petit Marocain, et du Maroc Quotidien.
Comme aux Etats-Unis, les années 50 et 60 ont été deux décennies fastes pour les amateurs d’ovni, durant lesquelles des dizaines de supposées soucoupes volantes ont sillonné le nord du Maroc à Tétouan, Sebta et Oujda, mais aussi le grand sud à Laâyoune, Mahbas, les gorges du Todra etc. Des « assiettes », « disques » et autres « objets oblongs de couleur béton » ont fait l’objet de descriptions régulières, dont celle spectaculaire des pilotes d’un Fokker 27 espagnol en 1968 au large de Dakhla escortés pendant tout leur vol par une « sphère de lumière » . A Kénitra, un électricien français de l’usine sucrière Béghin a relaté à cette époque et dans le détail un ovni décrit comme « une planche lumineuse », sans compter des colons qui parlent même « d’odeur de soufre suffocante » lors de rencontres du 3ème type à la sortie d’un cinéma à Oued Zem, dans une ferme isolée « où la toiture d’un hangar a été arrachée » à Douar R’bat, ou « d’un vol en rase-motte d’une toupie grise » à Bouznika…
En 1976, Hassan II donne l’alerte aux Américains
Le 23 septembre, à 10 h du matin, le commandant de la gendarmerie royale, rencontre l’ambassadeur Robert Anderson, après avoir demandé à la voir aux aurores. « Quand il est arrivé, le colonel Benslimane a dit que le roi l’avait envoyé pour discuter de plusieurs observations d’objets volants non identifiés au dessus du Maroc, dans la nuit du 18 au 19 septembre. Selon le commandant Benslimane, la gendarmerie a reçu plusieurs appels d’Agadir, de la région de Marrakech, de Casablanca, Rabat, Kenitra et d’autres régions qui rapportent [le passage] d’ovnis entre 1 h et 1h30 du matin », relate l’ambassadeur. Le lendemain, Benslimane dépêche un de ses officiers, le major Mohamed Lissaoui qui, dans un exposé aux diplomates américains ébahis, a fait un rapport circonstancié de l’événement, croquis à l’appui, ayant été lui-même témoin des faits sur la route de Kénitra.
Le 25 septembre, l’ambassade des Etats Unis à Rabat envoie un câble diplomatique à Margaret P. Grafeld du Département d’Etat. D’après les descriptions de Lissaoui, « l’objet allait généralement du sud-ouest au nord-est, il était argenté, lumineux et de forme circulaire et envoyait des éclats lumineux par intermittence et faisait du bruit », rapporte l’ambassadeur qui précise : « le colonel Benslimane a dit que le roi était personnellement intéressé. J’ai promis que nous ferions ce que nous pourrions ». Perplexe, Robert Anderson écrit dans son câble : « Franchement, je ne sais pas quoi faire de ces observations bien que je trouve intrigantes les similitudes entre les différentes descriptions réalisées dans des endroits très éloignés les uns des autres. En tout cas, je souhaite pouvoir répondre rapidement à la demande d’information du roi Hassan et je vous serais reconnaissant quoi que vous fassiez pour m’y aider », conclut-il. Le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger lui répond dix jours plus tard en faisant remarquer que le rapport du Comité Condon avait démontré que tous les ovnis « pouvaient être attribués à des causes naturelles et qu’aucune enquête ne devait suivre ». Kissinger évoque la piste d’un météore ou d’une retombée sur Terre d’une partie d’un lanceur de satellite, alors qu’aucun rapport officiel n’est venu étayer ses dires. Les ufologues ont vite fait de rapprocher ce cas avec l’incident de Téhéran, très médiatisé, qui a vu une interception par un chasseur Phantom F4 iranien d’un ovni durant la même nuit du 18 au 19 septembre 1976. L’affaire avait par ailleurs donné lieu à un rapport secret puis déclassifié de la DIA, organisation de renseignement militaire du Pentagone. Des années plus tard, en 2012, Ted Molczan, un spécialiste de la traque de satellites était arrivé à la conclusion que les inquiétudes de Hassan II de voir débarquer des Martiens dans son royaume n’étaient pas justifiées : il avait identifié l’ovni comme étant les débris d’une fusée russe qui s’était désintégrée lors de sa rentrée dans l’atmosphère…
Depuis cette époque, les signalements plus ou moins fantaisistes d’ovnis dans le ciel marocain ne se sont pas taris, au point qu’une société d’amateurs d’E.T a même été fondée à Marrakech regroupant des passionnés autour de « repas ufologiques », où l’on a pu discuter de la vallée sacrée du lac de Lalla Takerkoust prise pour certains comme le triangle des Bermudes local… Cependant, la culture marocaine, empreinte de religion et de contes millénaires, porte un regard bien différent sur le phénomène. Là où les Occidentaux ont tendance à voir un ovni traverser les cieux ou émerger des eaux d’un étang, les Marocains voient plutôt un ange ou un djinn… .