Comme chaque année, l’Association Igherman pour le
Développement et la Coopération à Ksar Ajdaïd (commune de Taous, dans le
Tafilalet) a organisé une activité humanitaire au profit des nomades
appauvris, vivant sur le long des frontières maroco-algériennes, en
partenariat avec le Bureau du Croissant-Rouge marocain à Errachidia.
L’activité humanitaire a profité à environ 120 familles de nomades en
distribuant des vêtements d’hiver et des couvertures les protégeant de
la terrible vague de froid qui sévit dans cette région du Sud-est
marocain, en présence des Autorités locales, de la Gendarmerie royale,
du président de la commune de Taous.
« Plusieurs jeunes volontaires de la région se sont mobilisés pour distribuer de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin« , nous rapporte Hamyd Aït Ali, acteur associatif local.
Autre militant associatif ayant apporté sa pierre à l’édifice, le
président de l’Association Ighermane Mouha Guerraoui, considère que cet
événement « revêt la plus grande importance pour la population nomade en cette période de grand froid« ,
remerciant les autorités locales pour leur coopération, ainsi que le
Croissant-Rouge marocain, et tout le tissu associatif de la région,
activement présents dans ce convoi humanitaire.
Chef du bureau régional du Croissant-Rouge marocain, Lemhamed Heddi souligne que « cette
action humanitaire conduite pour venir en aide aux familles nomades
nécessiteuses a pour objectif premier de lutter contre les grands froids
de la région« , insistant sur « la nécessité de redoubler d’efforts entre les acteurs associatifs« .
Pour sa part, le président de la commune de Taouis, Ahmed Bourchouq
décrit cette activité de distribution d’aide humanitaire comme une « initiative plus que positive« ,
exprimant sa « joie » d’assister à cette importante communion, à
travers laquelle certains Ksours frontaliers et nomades de la région ont
pu bénéficier d’une aide, à même de réduire relativement leur
souffrance face à la vague de froid.
Profitant de l’occasion, l’élu local tient à remercier le
Croissant-Rouge marocain, et l’Association Ighermane, qui, selon lui, « fait partie des associations actives dans la région » et « donne l’exemple en ce qui touche l’action sociale depuis sa fondation« .
Notons que plus de 117 familles ont pu profiter de cette activité
humanitaire, dont des nomades vivant le long des frontières
maroco-algériennes. La caravane a pu en effet se rendre dans des
endroits très reculés de cette région de l’Asamer (Sud-est), à la
recherche des familles disséminées sur ces frontières.
