Un vent de changement a soufflé sur la Direction de la
sécurité des palais royaux (DSPR). Plusieurs sanctions disciplinaires,
dont des suspensions et des mutations, ont concerné les responsables
traduits récemment par la Direction générale de la sûreté nationale
(DGSN) devant des conseils de discipline.
Une vague de changement déferle sur la Direction relevant de la DGSN
en charge de la surveillance et la sécurité des résidences et des palais
royaux, rapporte Al Massae dans son édition du week-end.
Le quotidien arabophone explique que plusieurs éléments de la DSPR,
dont des hauts responsables, ont récemment été suspendus et remplacés.
Ces derniers ont commis des fautes professionnelles dans ce qui semble
être une «dispute» entre les éléments rattachés au service des escadrons
d’honneur de la gendarmerie et ceux du service des escadrons d’honneur
de la DGSN.
Rappelons qu’une colère royale a écarté, dans les premières heures du
dimanche 22 septembre, les éléments de DSPR et ceux de la Gendarmerie
royale de la surveillance et la sécurité des résidences et des palais
royaux, selon Assabah du mardi 24 septembre.
Les services des Groupements des escadrons d’honneur que ce soit ceux
de la gendarmerie royale ou ceux de la DGSN avaient reçu, dans un
premier temps, des ordres d’éloigner leurs éléments des résidences
royales, avant que la DSPR et la gendarmerie ne reçoivent des ordres de
retirer ses éléments des mêmes résidences.
Les éléments écartés ont été transportés via des camions et des
voitures aux casernes de Rabat, Salé et Témara et ils ont été remplacés
par des unités relevant des Forces armées royales (FAR) et des Forces
auxiliaires.
Une source du quotidien a estimé que la raison de la colère royale
est une dispute entre les éléments de la gendarmerie et ceux de la
sûreté nationale sur les prérogatives qui leur incombent dans la
surveillance des palais.
D’après la même source, le roi Mohammed VI a donné ses ordres en tant
que Chef suprême et chef d'état-major général des FAR pour le
remplacement de membres écartés par d’autres formations. Les hauts
responsables ont passé une nuit blanche pour veiller sur la bonne
exécution des ordres royaux.