Les services compétents ont procédé, mardi à Dakhla, à la destruction par incinération de plus de 15,80 tonnes de chira (résine de cannabis) et de produits illicites, dont la valeur est estimée à 186 millions de dirhams (MDH).
Cette grande quantité de chira et de
produits illicites avaient été saisis au cours de plusieurs opérations
effectuées par les différents services sécuritaires au niveau de la
région de Dakhla-Oued Eddahab durant la période allant du 15 janvier au
31 mars 2020, selon la direction inter-régionale du Sud des douanes.
Ainsi, l’incinération a concerné 15
tonnes et 804 Kg de chira, 14 tonnes et 664 Kg de tabac parfumé
(maassel), 511.420 de paquets de cigarettes et 72 comprimés
psychotropes.
La destruction, qui s’est déroulée à la
décharge contrôlée intercommunale Dakhla-Al Argoub (province d’Oued
Eddahab), porte également sur 20 grammes de cannabis (Kif), 33 grammes
de la poudre de Kif et 233 grammes de tabac à priser (Nefha).
Dans une déclaration à la presse à cette
occasion, l’Ordonnateur des douanes à Dakhla, Taoufik Mohamed Abdouh a
indiqué que cette opération de destruction de quantités importantes de
drogues et de produits illicites, saisis au cours d’une période ne
dépassant pas les trois mois, s’est déroulée sous la supervision du
représentant du parquet près le tribunal de 1ère instance d’Oued
Eddahab.
M. Abdouh a également relevé que ces
saisies interviennent dans le cadre des efforts déployés par les
services compétents en vue de lutter contre le trafic international de
drogue et de la contrebande.
Cette opération reflète de manière
concrète l’efficacité et la mobilisation de l’ensemble des services
sécuritaires composés de la douane, la gendarmerie Royale, de la Sûreté
nationale et les différents services sécuritaires, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le substitut du procureur
du Roi près le tribunal de première instance d’Oued Eddahab, Hamid
Chkirida a noté que cette opération intervient dans le sillage des
efforts consentis par les différents services sécuritaires en vue de
lutter contre le trafic de ces produits, eu égard à ses conséquences
néfastes sur l’économie nationale et sur la santé des citoyens.