Le quinquagénaire est arrivé à ligoter les mains et les pieds de la victime avant de lui donner plusieurs coups avec un bâton.
Dans
la commune rurale Aït Abdellah située dans la région d’Ighrem relevant
de la province de Taroudant, un jeune homme de trente-et-un ans a
disparu depuis la fin du mois de novembre dernier. Dès qu’il est sorti
de chez lui, il n’a plus donné signe de vie. Ses parents qui l’ont
cherché à travers les quatre coins de la région n’avaient d’autre choix
que de recourir à la gendarmerie royale pour solliciter «une recherche
au profit de la famille».
Une enquête a été diligentée pour déterminer les circonstances de la disparition de ce jeune homme.
Mardi 3 décembre, le cadavre d’une personne de sexe masculin a été découvert, dans un état de décomposition avancée, enfoui dans une fosse située au douar Takarbounte relevant de la commune rurale Tindine. Les enquêteurs qui se sont dépêchés sur les lieux ont remarqué que des parties du cadavre étaient calcinées. Le résultat de l’autopsie et les analyses faites au labo de la police ont montré que le cadavre appartient bel et bien au jeune homme disparu et que l’origine du décès est criminelle.
Aussitôt, les investigations ont commencé par
chercher l’auteur de ce crime abominable. Une semaine plus tard, le
mercredi 11 décembre, le meurtrier a été arrêté. Il s’agit d’un
quinquagénaire. Ce dernier a rencontré par un pur hasard la victime qui
s’est trop approchée de son domicile, au douar Takarbounte.
Il lui
a demandé d’aller retourner chez lui à Aït Abdellah. La victime s’est
abstenue. Au fil des injures, le quinquagénaire est arrivé à ligoter les
mains et les pieds de la victime avant de lui donner plusieurs coups
avec un bâton. Ensuite, il a commencé à lui mettre le feu. Dès que la
victime a rendu l’âme, il a jeté son cadavre dans une fosse et est
retourné chez lui comme si de rien n’était.