La vague de chaleur qui traverse l'ensemble des régions du
Maroc augure les prémices d'un été chaud! Pour affronter cette hausse de
température, de nombreuses personnes sont à la recherche de
rafraichissement notamment à travers la baignade, que ce soit au bord de
la mer, et même au niveau des retenues des barrages. Pourtant cette
dernière pratique peut présenter de sérieux dangere et mener à la
noyade. Rappelons qu’au moins 29 personnes ont trouvé la mort noyées
dans les retenues des barrages au titre de l’année 2018 à l’échelle
nationale. C’est la raison pour laquelle l’Agence du bassin hydraulique
de Sebou (ABHS) s'est mobilisée en lançant une campagne de prévention
des noyades et risques liés aux baignades dans les retenues des
barrages. Objectif : informer et sensibiliser les populations avoisinant
ces zones qui s’y rendent pour se divertir et se distraire, aux risques
potentiels de noyades. Cette campagne de sensibilisation, qui se
poursuivra jusqu’au début du mois de septembre, sera marquée par la
distribution de dépliants et la mise en place d’affiches et de
banderoles, destinées à sensibiliser les habitants aux dangers de cette
pratique.
Important !
« Le danger de ces lacs consiste principalement dans la densité de
leurs eaux et de leurs profondeurs qui dépassent parfois les 100 mètres,
leurs abords ne sont pas aménagés et ne permettent pas un accès facile à
l'eau et que le fond de ces lacs contient des boues et des obstacles
naturels qui réduisent les chances de survie en cas de noyade », avertit
ABHS. « Nous ciblons principalement cette année les élèves, étant
donné que plusieurs cas de noyade enregistrés dans les retenus de
barrages au niveau du bassin de Sebou sont des enfants », a indiqué
Mostapha Sahili, secrétaire général de l’ABHS, notant que les retenues
des barrages « donnent l’impression de lieux paisibles et tranquilles,
alors qu’elles sont extrêmement dangereuses pour la baignade ».
Plus de vigilance
Le secrétaire général de l’ABHS a appelé à la vigilance. Il a appelé
également à redoubler efforts de tous les acteurs -la famille de
l’enseignement, les autorités locales, la protection civile, la
gendarmerie royale et la société civile- pour éviter les drames.