Les maîtresses de certains hauts responsables ont accumulé des richesses colossales, selon le quotidien Assabah
de ce vendredi. Ces dames sont plus riches que Crésus et l’une d’entre
elles est même en possession, en cinq ans, d’une fortune estimée à 180
millions de dirhams. En plus, elle a pu acquérir une belle villa, lieu
de sa résidence, qu’elle réserve également à des rendez-vous galants au
profit d’hommes d’affaires et de responsables.
C’est grâce aux enquêtes minutieuses des services de contrôle
financier que ces fortunes faramineuses ont été découvertes, disséminées
en biens immobiliers, en nombreuses voitures de luxe et dans des
comptes bancaires bien garnis, précise le journal.
Lesdits services ont été assistés dans cette affaire par des données
fournies par d’autres administrations. Entre autres, l’Office des
changes, la Direction générale des impôts, l’Agence nationale de la
conservation foncière et la Gendarmerie royale.
Les premières investigations ont révélé que les revenus déclarés de
ces amantes ne peut, en aucun cas, expliquer le train de vie de nababs
qu’elles mènent. Cela suppose aussi que par l’intermédiaire de leurs
relations intimes avec certains responsables, elles sont parvenues à
tisser d’autres liens avec d’autres personnalités influentes. Résultat
des courses, les mises en cause ont touché un sacré pactole et ont
largement profité de privilèges, gratifications généreuses et de
transactions juteuses.