Aux côtés des forces maritimes d'Europe et d'Afrique du Nord.
Les eaux marocaines ont accueilli un exercice militaire de taille, le 5 avril dernier. Les
forces maritimes d’Europe, d’Afrique du Nord et des États-Unis se sont
réunies autour de la marine royale marocaine au Centre de simulation et
de formation navales marocaines pour le tout premier exercice portuaire
(PORTEX) à Casablanca.
Durant cette opération, les forces
armées ont simulé une opération d’interdiction maritime et de
contre-prolifération des armes de destruction massive, rapporte la Navy
dans un communiqué publié ce 8 avril. L’exercice, auquel a également participé la
gendarmerie royale marocaine, l’Agence de réduction de la menace
américaine (DTRA) et du FAR USS Société Chimique, Biologique,
Radiologique et Nucléaire (CBRN), entre dans l’opération de sûreté maritime lancée par l’OTAN en 2016,
“Sea Guardian”. Déployée en Méditerranée, elle a pour but de
“contribuer à la connaissance de la situation maritime et à la lutte
contre le terrorisme et de participer à la constitution de capacités de
sûreté maritime”.
“Le scénario a commencé après
l’interdiction d’un navire suspect simulé au nord du Maroc”, a raconté
James Imlah, commandant adjoint de la Force opérationnelle 67 (CTF 67)
de la Navy.
Au fil de la
simulation, des (faux) produits chimiques suspects ont été découverts,
quand ils ont éclaté lors du déchargement sur le quai. “Ce
fut une expérience intéressante. Nous avons reçu des combinaisons, des
bottillons, des gants et un rôle à jouer. On m’a confié le rôle de
blessé ambulant exposé aux produits chimiques, a dévoilé le lieutenant
Margo Cortex, responsable de la planification à la 67e FCT de la Navy. ”Dans
l’ensemble, l’équipe DECON et son personnel médical ont fait preuve
d’un grande professionnalisme, dans le froid et la bonne humeur”, a-t-il
ajouté.