Un foyer de grippe aviaire s’est déclaré en Algérie et en Europe
La
surveillance s’effectue au niveau de l’ensemble du territoire national
et le long des frontières par les services vétérinaires de l’ONSSA, en
étroite collaboration avec les services concernés, les vétérinaires du
secteur privé et la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole.
«L’état
sanitaire du cheptel avicole est normal. La consommation des viandes de
volailles, d’œufs et de tout produit alimentaire à base de viande de
volaille, ayant subi le contrôle vétérinaire, ne présente aucun risque
pour la santé humaine». L’Office national de sécurité sanitaire des
produits alimentaires (ONSSA) se veut ainsi rassurant. En effet, suite à
l’alerte lancée par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
qui a déclaré l’existence «d’un foyer d’influenza aviaire hautement
pathogène de sous-type H7N1 en Algérie et de cas de la maladie due à
H5N8 dans certains pays d’Europe», l’Office a affirmé avoir pris
dans l’immédiat un ensemble de mesures préventives pour éviter
l’introduction de cette maladie au Maroc.
Au fait, cette surveillance s’effectue au niveau de l’ensemble du
territoire national et le long des frontières par les services
vétérinaires de l’ONSSA, en étroite collaboration avec les services
concernés (douanes, gendarmerie royale, autorités locales), les
vétérinaires du secteur privé et la Fédération interprofessionnelle du
secteur avicole. Ces mesures rentrent dans le cadre du programme de
surveillance sanitaire du cheptel avicole au niveau national et aux
frontières et elles ont pour but de protéger le cheptel national de tout
risque pouvant menacer sa sécurité sanitaire. En effet, c’est dans ce
sens que l’ONSSA a entrepris en coordination avec le poste de
commandement central de lutte contre la grippe aviaire des mesures
préventives comme le renforcement de la surveillance sanitaire à
l’échelle nationale, notamment au niveau des frontières Est, afin de
détecter rapidement toute suspicion de la maladie et prendre les mesures
nécessaires dans l’immédiat.
Ensuite, l’Office a renforcé le suivi de l’état sanitaire des oiseaux
migrateurs au niveau des sites humides, en étroite collaboration avec le
Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la
désertification. La même chose pour le contrôle aux frontières par les
services concernés (douanes, gendarmerie royale, etc.) et interdiction
d’entrée de tous oiseaux, de leurs produits ou de tout matériel avicole.
Des
mesures de biosécurité et d’hygiène ont également été instaurées au
niveau des élevages avicoles par les professionnels du secteur. Il en
est de même pour le contrôle des moyens de transport des volailles par
les services concernés (gendarmerie royale,…). En outre, l’utilisation
des cageots en bois a été interdite conformément à la réglementation en
vigueur. L’ONSSA a également mobilisé des laboratoires régionaux pour
réaliser le diagnostic rapide de la maladie et faire le suivi continu de
la situation de l’IAHP aux niveaux régional et international.