ANTI-TERRORISME - Si le rôle que joue le Maroc dans la lutte anti-terroriste en Europe est un secret de polichinelle, ça l’est moins pour ce qui est de la coopération des services marocains avec leurs homologues américains pour déjouer des attentats. Et pourtant, le Maroc a bel et bien aidé les Etats-Unis – tout comme il l’a fait pour la France, l'Espagne ou le Danemark - à déjouer des projets d'attentats. C’est ce qu’a révélé le Directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak Khiame, dans un entretien accordé vendredi à Maroc Hebdo.
Le directeur du BCIJ a ensuite rappelé la coopération entre les services marocains et leurs homologues français et espagnols et ayant permis l'arrestation du cerveau présumé des attentats terroristes du 13 novembre dernier à Paris, ainsi que le démantèlement des cellules terroristes dans les villes de Nador et de Sebta.
Afin d'obtenir les informations permettant de déjouer les projets d'attentats, le directeur du BCIJ a fait état d'un travail de collecte d'informations "qui se fait au quotidien" impliquant la collaboration constante de tous les services, qu'il s'agisse de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ou encore de la gendarmerie royale.
Il a également évoqué les amendements qui ont été apportés à la loi anti-terroriste, "de sorte à la rendre plus en adéquation avec les changements qu'a connus le phénomène terroriste, notamment en matière d'écoutes téléphoniques".
"Il est clair que nous n'avons plus affaire au terrorisme, si j'ose dire, artisanal, du 16 mai. Outre les moyens plus importants, techniques et financiers, il y a également un recours massif aux technologies de l'information et de la communication qui nous compliquent davantage la tâche", a-t-il relevé.
Revenant sur le dernier projet d'attentat déjoué la semaine dernière par le BCIJ, Abdelhak Khiame a qualifié ce projet de "quasiment inédit", présentant plusieurs aspects "troublants", dont l'arrestation pour la première fois d'un mineur.
"Depuis que le BCIJ a vu le jour, on a arrêté autant de personnes âgées que de jeunes. Avant la dernière affaire, on n'avait jamais, cela dit, eu affaire à de mineurs. Il faut donc faire tout le temps attention et avec tout le monde, d'autant qu'avec le développement du réseau Internet, de nombreux terroristes potentiels s'auto-endoctrinent, d'où la grande difficulté de les suivre et les repérer", a-t-il fait remarquer.
Le directeur du BCIJ a ensuite rappelé la coopération entre les services marocains et leurs homologues français et espagnols et ayant permis l'arrestation du cerveau présumé des attentats terroristes du 13 novembre dernier à Paris, ainsi que le démantèlement des cellules terroristes dans les villes de Nador et de Sebta.
Afin d'obtenir les informations permettant de déjouer les projets d'attentats, le directeur du BCIJ a fait état d'un travail de collecte d'informations "qui se fait au quotidien" impliquant la collaboration constante de tous les services, qu'il s'agisse de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ou encore de la gendarmerie royale.
Il a également évoqué les amendements qui ont été apportés à la loi anti-terroriste, "de sorte à la rendre plus en adéquation avec les changements qu'a connus le phénomène terroriste, notamment en matière d'écoutes téléphoniques".
"Il est clair que nous n'avons plus affaire au terrorisme, si j'ose dire, artisanal, du 16 mai. Outre les moyens plus importants, techniques et financiers, il y a également un recours massif aux technologies de l'information et de la communication qui nous compliquent davantage la tâche", a-t-il relevé.
Revenant sur le dernier projet d'attentat déjoué la semaine dernière par le BCIJ, Abdelhak Khiame a qualifié ce projet de "quasiment inédit", présentant plusieurs aspects "troublants", dont l'arrestation pour la première fois d'un mineur.
"Depuis que le BCIJ a vu le jour, on a arrêté autant de personnes âgées que de jeunes. Avant la dernière affaire, on n'avait jamais, cela dit, eu affaire à de mineurs. Il faut donc faire tout le temps attention et avec tout le monde, d'autant qu'avec le développement du réseau Internet, de nombreux terroristes potentiels s'auto-endoctrinent, d'où la grande difficulté de les suivre et les repérer", a-t-il fait remarquer.